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Manitou MLT 735 Premium Manitou MLT 735 Premium

La version Premium offre un bon équipement de base. Dommage que la suspension de flèche soit absente. On prend plaisir à travailler avec le MLT.

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Le Manitou MLT 735 est fabriqué en France. Il existe trois niveaux de finition : Classique, Premium et Elite. La gamme de polyculture-élevage représente 86 % des ventes.

  

Le Manitou MLT 735 Premium en images et en vidéo.

  

 

 

 

Le Manitou MLT 735 Premium offre un bon compromis. (photo de gauche) Position. Le moteur Deutz est en position transversale. Il entraîne une transmission fullpowershift 6/3. (photo de droite)

 

  

 

FICHE TECHNIQUE

• Puissance : 122 ch Tier 4i• Antipollution : EGR + DOC• Moteur : Deutz 3,6 l• Hauteur de levage : 7,10 m• Capacité de levage : 5.400 kg• Hydraulique : 150 l/min

Châssi s

 

Le MLT est construit sur la même base depuis le lancement du moteur latéral en 1999. Il est mécanosoudé en acier HLE. Les deux ponts sont freinés. Le changement de mode de direction est le plus rustique du test.

Moteur

Le moteur est posé dans un caisson boulonné au châssis. Les radiateurs sont en position frontale, tandis que celui de la climatisation est situé dans la casquette de la cabine. Le DOC est dissimulé sous le capot, améliorant le niveau de finition du chargeur.

Transmission

Le vilebrequin entraîne directement un convertisseur de couple, suivi d'une transmission full-powershift 6/3. Un renvoi d'angle transmet ensuite la puissance aux roues via des arbres à cardans. Le passage de 5 à 6 est automatisé. Le MLT démarre par défaut au troisième rapport.

  

 

 

Finition. La porte d'accès est large. En finition Premium, la climatisation et le siège pneumatique sont de série. (photo de gauche)Productivité. Au chargement, le JSM ne permet pas de cumuler la sortie de flèche et l'ouverture du grappin. (photo de droite)

Flèche

La flèche utilise de l'acier HLE. Le point d'articulation est à 1,56 m. Des balais autour de la flèche évitent l'intrusion de corps étrangers dans le bras. Toutes les canalisations sont intégrées dans le bras et la flèche. La suspension est en option. Pour activer la position flottante, il suffit d'appuyer sur le bouton schématisé par un godet et une vague. Un second permet de supprimer la compression dans les prises hydrauliques au moment de dételer l'outil. Le verrouillage est mécanique. Le tablier Manitou est le même depuis longtemps.

Joystick

Le JSM 2 est ergonomique, épousant bien la paume de la main. L'index commande l'inverseur, représenté en rouge. La sortie de flèche et de la troisième fonction se pilote avec le pouce, tandis que le majeur permet de passer les powershift. Il faut appuyer franchement sur ces derniers pour passer la vitesse du premier coup.

 

 

Entretien. L'inversion du ventilateur est automatique toutes les trois minutes pendant quinze secondes. (photo de gauche)Décompression. Le bouton de gauche ECS (Easy Connect System) facilite le décrochage des prises hydrauliques des outils par simple appui. (photo de droite)

Conduite

Les nombreux rétroviseurs renforcent la visibilité directe, qui n'est pas la meilleure du test. Pour les travaux d'approche, il est conseillé d'utiliser le découplage de la transmission avec la pédale de frein. Elle s'active rapidement par un interrupteur à droite sur l'habitacle. Du côté de l'hydraulique, les performances sont là. Comme le Claas, en bout de course, le poids léger du chargeur pénalise la capacité de levage par rapport à la concurrence. Au moment de changer d'outil, la barre est légère comparée à celle du Cat, et il y a un rangement sur le chargeur. Pour les petits travaux autour de l'exploitation, il est possible de rouler en deux roues motrices. Sur la route, le Manitou est confortable, surtout avec le siège pneumatique. Le passage automatique de la 5e à la 6e est un plus.

 

Commandes regroupées et rangements utiles

 

La cabine du Manitou est basse, mais confortable, même pour les personnes de grande taille. L'accessibilité est seulement sécurisée par une poignée et un marchepied. L'intérieur de la cabine est sobre et dépouillé. Les commandes sont bien représentées par des pictogrammes logiques. Par contre, elles ne sont pas clairement agencées, même si elles sont presque toutes regroupées à la droite du chauffeur. L'habitacle arbore un nouveau tableau de bord. Il est doté de trois cadrans dont un principal au centre, doté d'un petit écran digital. Les informations sont utiles, comme le sens de marche engagé, la consommation instantanée ou l'activation de l'inversion du ventilateur. Il est regrettable que la taille de l'écran et de la police ne soit pas plus grande. Le rapport de transmission est clairement affiché en rouge un peu plus bas que l'indicateur de charge EN 15000 sur la console. Au plancher, l'accélérateur est très confortable. La pédale d'approche/frein est large, proche du sol, avec une bonne surface d'adhérence (grip). La climatisation, de série, aide au désembuage. Le MLT est sûrement le mieux équipé du test, avec ses nombreux rangements. Parmi eux, un coffre derrière le siège, un support pour un smartphone sur l'habitacle. Une caisse à outils se trouve à l'extérieur.

 

Points forts Points faibles

• Commandes regroupées à droite.

• Rangement en cabine.

• Décompression. 

• Commande de modes de direction.

• Pas de suspension de flèche.

• Il manque une poignée d'accès.

 

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